Vivre en hiver dans notre région est une réelle prouesse pour cet insectivore.

Il se nourrit essentiellement de larves de phryganes (appelées porte-bois, traîne-bûches... ou encore azerettes par les pêcheurs de truites). Larves qui deviendront des insectes ailés à la saison suivante. Très sensibles à la pollution, elles se fabriquent un fourreau avec des éléments naturels (branches pour certaines espèces, petits graviers pour d'autres...).

Très bon nageur, le cincle va les chercher sous l'eau en retournant les pierres.

Il remonte en surface, maintient la larve dans son bec et la frappe contre une pierre (ou de la glace). Il sépare ainsi le fourreau de sa larve.

Sans son fourreau, la tête de la larve apparaît en noire.

Avec le froid, il ne fait pas la fine bouche. Il lui arrive de consommer les fourreaux. Ceux-ci sont peu digestes. La matière non digérée est expulsée sous forme de pelote :

Cette pratique lui permet de survivre en hiver. Il s'économise ainsi d'une migration! Il doit constamment avoir les plumes entretenues sinon la mort viendrait le frapper très rapidement. Pour rester imperméable lors de ses plongées, il graisse et lisse ses plumes :

L'hiver est une période favorable pour observer les parades amoureuses. Voici un mâle chantant pour sa belle. Le son est doux et agréable, très différent des notes aiguës et métalliques qu'il pousse lorsqu'il vole.

Ouvrez l'oeil, cet oiseau si discret vit peut être au bord d'un cours d'eau près de chez vous!

D'autres images de cincle plongeur ici

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